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Translations:Haiti/56/fr: Difference between revisions

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Souffrant déjà de sa triste réputation de pays le plus pauvre des Amériques, Haïti subit en outre les conséquences dramatiques du tremblement de terre et de l’ouragan qui l’ont frappée respectivement en 2010 et en 2016. Ravagé, le pays manque cruellement de ressources et dépend des aides internationales. Cela a évidemment eu des retombées dramatiques sur la santé des femmes et sur la santé en matière de sexualité et de procréation sur l’ensemble du territoire. Si Port-au-Prince bénéficie de plus de moyens publics que la plupart des autres régions, plus rurales, de nombreuses avancées restent encore à faire dans ces domaines. Les principaux problèmes sont le manque de moyens de contraception disponibles, les prix élevés des produits d’hygiène féminine, le manque d’établissements de santé corrects, la vétusté et les prix inabordables des hôpitaux, le taux élevé d’infection à VIH ainsi que le nombre alarmant de violences sexuelles à l’encontre des femmes<ref>[https://en.wikipedia.org/wiki/Sexual_violence_in_Haiti Violence sexuelle à Haïti]</ref>. En outre, l’avortement est strictement prohibé et les organisations gouvernementales font peu pour diminuer l’incidence des IST et combler le manque d’éducation sur la planification familiale. Les droits des femmes ne font pas partie des priorités du gouvernement Haïtien. Encore en 2016, pas une seule femme n’occupait de siège au Sénat d’Haïti<ref>[http://www.miamiherald.com/news/nation-world/world/americas/haiti/article55358850.html Aucune femme dans le nouveau parlement haïtien]</ref>.
Souffrant déjà de sa triste réputation de pays le plus pauvre des Amériques, Haïti subit en outre les conséquences dramatiques du tremblement de terre et de l’ouragan qui l’ont frappée respectivement en 2010 et en 2016. Ravagé, le pays manque cruellement de ressources et dépend des aides internationales. Cela a évidemment eu des retombées dramatiques sur la santé des femmes et sur la santé en matière de sexualité et de procréation sur l’ensemble du territoire. Si Port-au-Prince bénéficie de plus de moyens publics que la plupart des autres régions, plus rurales, de nombreuses avancées restent encore à faire dans ces domaines. Les principaux problèmes sont le manque de moyens de contraception disponibles, les prix élevés des produits d’hygiène féminine, le manque d’établissements de santé corrects, la vétusté et les prix inabordables des hôpitaux, le taux élevé d’infection à VIH ainsi que le nombre alarmant de violences sexuelles à l’encontre des femmes<ref>[https://en.wikipedia.org/wiki/Sexual_violence_in_Haiti Violence sexuelle à Haïti]</ref>. En outre, l’avortement est strictement prohibé et les organisations gouvernementales font peu pour diminuer l’incidence des IST et combler le manque d’éducation sur la planification familiale. Les droits des femmes ne font pas partie des priorités du gouvernement Haïtien. Encore en 2016, pas une seule femme n’occupait de siège au Sénat d’Haïti<ref>[http://www.miamiherald.com/news/nation-world/world/americas/haiti/article55358850.html Aucune femme dans le nouveau parlement haïtien]</ref>.

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'''OVERVIEW''' <br>
In Haiti, women face significant challenges in accessing comprehensive sexual and reproductive health. The country struggles with having the reputation as the poorest country in Western hemisphere and its turmoils have been compounded by disastrous earthquakes and hurricanes in recent years. This has left the country in need of international aid and a devastating lack of resources. This has obviously had a dramatic effect on sexual, reproductive and women's health care needs throughout the country. Though Port-au-Prince has more civil resources available than many of the countries more rural areas, there is still undoubtedly a lot of improvement to be made in these areas. Some of the issues include the lack of availability of contraception, overpriced feminine hygiene products, lack of proper medical facilities,  unaffordable and outdated hospitals, a high rate of HIV infection and an alarming rate of sexual abuse against women<ref>[https://en.wikipedia.org/wiki/Sexual_violence_in_Haiti Sexual Violence in Haiti]</ref>. Additionally, abortion is completely illegal and there is little help from government organizations to curb the STI infection rate and lack of education on family planning. Historically, women's rights are not a high priority for the Haitian government. As of 2016, not a single woman holds a seat in the senate of Haiti.<ref>[http://www.miamiherald.com/news/nation-world/world/americas/haiti/article55358850.html No women in new Haitian parliament]</ref>

INTRODUCTION
Souffrant déjà de sa triste réputation de pays le plus pauvre des Amériques, Haïti subit en outre les conséquences dramatiques du tremblement de terre et de l’ouragan qui l’ont frappée respectivement en 2010 et en 2016. Ravagé, le pays manque cruellement de ressources et dépend des aides internationales. Cela a évidemment eu des retombées dramatiques sur la santé des femmes et sur la santé en matière de sexualité et de procréation sur l’ensemble du territoire. Si Port-au-Prince bénéficie de plus de moyens publics que la plupart des autres régions, plus rurales, de nombreuses avancées restent encore à faire dans ces domaines. Les principaux problèmes sont le manque de moyens de contraception disponibles, les prix élevés des produits d’hygiène féminine, le manque d’établissements de santé corrects, la vétusté et les prix inabordables des hôpitaux, le taux élevé d’infection à VIH ainsi que le nombre alarmant de violences sexuelles à l’encontre des femmes[1]. En outre, l’avortement est strictement prohibé et les organisations gouvernementales font peu pour diminuer l’incidence des IST et combler le manque d’éducation sur la planification familiale. Les droits des femmes ne font pas partie des priorités du gouvernement Haïtien. Encore en 2016, pas une seule femme n’occupait de siège au Sénat d’Haïti[2].