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En France, l'avortement, ou "Interruption volontaire de grossesse (IVG)", est légale jusqu'à la fin de la 12ème semaine de grossesse, soit 14 semaines après le premier jour des dernières règles. Pendant cette période, toutes les raisons sont acceptées, parmi lesquelles sauver la vie de la mère, de préserver la santé physique et la santé mentale, le viol ou l'inceste, le risque de malformation du foetus, raisons économiques et sociales, ou simple demande. Cependant, il faut respecter certains protocoles. Avant une IVG, les patientes peuvent obtenir un soutien psychologique si elles le souhaitent. Si elles sont des mineures non émancipées, elles auront automatiquement accès à un soutien psychologique. Pendant cette consultation, les patientes vont rencontrer une personne qualifiée et formée. Une fois que la consultation est finie, les patientes recevront un certificat qui atteste qu'elles ont bien effectuée cette consultation. Si les mineures souhaitent garder cette consultation confidentielle, et ne veulent pas en informer leurs parents, elles peuvent choisir n'importe quel adulte pour servir de référent.<ref>[https://ivg.gouv.fr/l-ivg-pour-mineures-comment-ca-se-passe.html/ L'IVG pour mineures, comment ça se passe?]</ref> | En France, l'avortement, ou "Interruption volontaire de grossesse (IVG)", est légale jusqu'à la fin de la 12ème semaine de grossesse, soit 14 semaines après le premier jour des dernières règles. Pendant cette période, toutes les raisons sont acceptées, parmi lesquelles sauver la vie de la mère, de préserver la santé physique et la santé mentale, le viol ou l'inceste, le risque de malformation du foetus, raisons économiques et sociales, ou simple demande. Cependant, il faut respecter certains protocoles. Avant une IVG, les patientes peuvent obtenir un soutien psychologique si elles le souhaitent. Si elles sont des mineures non émancipées, elles auront automatiquement accès à un soutien psychologique. Pendant cette consultation, les patientes vont rencontrer une personne qualifiée et formée. Une fois que la consultation est finie, les patientes recevront un certificat qui atteste qu'elles ont bien effectuée cette consultation. Si les mineures souhaitent garder cette consultation confidentielle, et ne veulent pas en informer leurs parents, elles peuvent choisir n'importe quel adulte pour servir de référent.<ref>[https://ivg.gouv.fr/l-ivg-pour-mineures-comment-ca-se-passe.html/ L'IVG pour mineures, comment ça se passe?]</ref> | ||
Comme stipulé dans la loi, | Comme stipulé dans la loi, "Si, après les consultations prévues par les articles L. 2212-3 et L. 2212-4, la patiente renouvelle sa demande d'interruption de grossesse, le professionnel de santé doit lui demander une confirmation écrite. Un délai de deux jours suivant l'entretien doit être respecté". <ref>[https://avortement.ooreka.fr/comprendre/interruption-volontaire-grossesse/ Comprendre l'interruption volontaire de grossesse]</ref> | ||
En terme de soins et de médecins, ils ne sont pas tenus de pratiquer l’avortement volontaire. Cependant, s’ils refusent d’offrir leurs services, ils doivent diriger les patients prospectant à l’IVG vers des soins/médecins qui pratiqueront l’opération. Notez que l’avortement ne peut se faire que dans des centres de soins, hôpitaux publics ou privés. La seule exception serait dans le cas où un accord aurait été passé entre le praticien et un centre d’éducation familiale, planning familial ou un centre de santé, et les questions légales déterminées par le conseil régional. <ref>World Abortion Laws: France</ref> | En terme de soins et de médecins, ils ne sont pas tenus de pratiquer l’avortement volontaire. Cependant, s’ils refusent d’offrir leurs services, ils doivent diriger les patients prospectant à l’IVG vers des soins/médecins qui pratiqueront l’opération. Notez que l’avortement ne peut se faire que dans des centres de soins, hôpitaux publics ou privés. La seule exception serait dans le cas où un accord aurait été passé entre le praticien et un centre d’éducation familiale, planning familial ou un centre de santé, et les questions légales déterminées par le conseil régional. <ref>World Abortion Laws: France</ref> |