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France/fr: Difference between revisions

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Comme expliqué dans un rapport de l'ONU, "Le développement le plus récent dans la loi française sur l'avortement a été causé par les actions d'un petit nombre de manifestants anti-avortement. Dans les années 1990, ils débutèrent une campagne de harcèlement des cliniques où les avortements avaient lieu et des personnes qui pratiquaient ces avortements. Ils bloquaient et envahissaient des hôpitaux et essayaient de décourager les médecins afin qu'ils n'effectuent pas d'avortements. Afin de répondre à de telles attaques, fin 1992, le gouvernement promulgua des lois établissant de nouvelles sanctions pénales dans le Code Pénal afin de combattre les actions perturbatrices. Sous ces dispositions, les personnes qui empêchent ou tentent d'empêcher une IVG en bloquant l'accès aux personnes aux cliniques ou hôpitaux en menaçant ou en s'engageant dans n'importe quel acte d'intimidation envers du personnel médical ou non, feront l'objet d'amendes et d'emprisonnement. Ces provisions s'appliquent également sur les actes dirigés vers les centres de soutien et les demandes d'avortement, et permettent aux associations protégeant le droit à la contraception et à l'avortement de se joindre en tant que partie à des actions en justice engagées contre ces obstructions."<ref>[http://www.un.org/esa/population/publications/abortion/profiles.htm Abortion Profiles: France]</ref>
Comme expliqué dans un rapport de l'ONU, "Le développement le plus récent dans la loi française sur l'avortement a été causé par les actions d'un petit nombre de manifestants anti-avortement. Dans les années 1990, ils débutèrent une campagne de harcèlement des cliniques où les avortements avaient lieu et des personnes qui pratiquaient ces avortements. Ils bloquaient et envahissaient des hôpitaux et essayaient de décourager les médecins afin qu'ils n'effectuent pas d'avortements. Afin de répondre à de telles attaques, fin 1992, le gouvernement promulgua des lois établissant de nouvelles sanctions pénales dans le Code Pénal afin de combattre les actions perturbatrices. Sous ces dispositions, les personnes qui empêchent ou tentent d'empêcher une IVG en bloquant l'accès aux personnes aux cliniques ou hôpitaux en menaçant ou en s'engageant dans n'importe quel acte d'intimidation envers du personnel médical ou non, feront l'objet d'amendes et d'emprisonnement. Ces provisions s'appliquent également sur les actes dirigés vers les centres de soutien et les demandes d'avortement, et permettent aux associations protégeant le droit à la contraception et à l'avortement de se joindre en tant que partie à des actions en justice engagées contre ces obstructions."<ref>[http://www.un.org/esa/population/publications/abortion/profiles.htm Abortion Profiles: France]</ref>


===Que prendre et où le trouver===
===Que prendre et où?===


Si vous voulez avorter en France, vous pouvez d'abord consulter un médecin (gynécologue ou généraliste) ou, encore mieux, vous pouvez aller dans un centre de planification et d’éducation familiale (CPEF). On vous offrira une session de soutien psychologique (optionnelle si vous êtes majeure) et un certificat médical. Certaines cliniques vous demanderont d'effectuer une période de "réflexion" de deux jours avant de pouvoir effectuer l'avortement (la loi n'est pas très claire sur le sujet), mais la période d'une semaine de réflexion a été supprimée en janvier 2016. Le processus pourra être accéléré si vous êtes proche de la limite des 12 semaines de grossesse. Lorsque vous recherchez des informations sur l'avortement en ligne, faites bien attention de consulter les sites gouvernementaux officiels finissant par ".gouv.fr", car il existe de nombreux sites anti-avortement se faisant passer pour des sites officiels qui divulguent de fausses informations. http://www.ivg.social-sante.gouv.fr/ est le site internet officiel listant tous les endroits qui vous accueilleront si vous souhaitez avorter ou si vous y réfléchissez encore. Selon les témoignages, et connaissant le passé militant de ces endroits, le siège du Planning Familial (10, rue Vivienne, 75002 PARIS, 01 42 60 93 20), et l'hôpital Les Bluets (Hôpital Les Bluets - Trousseau, 6, rue Lasson,75012 PARIS), sont deux endroits sûrs, mais il en existe de nombreux autres. En général, vous pouvez y aller sans rendez-vous.
Si vous voulez avorter en France, vous pouvez d'abord consulter un médecin (gynécologue ou généraliste) ou, encore mieux, vous pouvez aller dans un centre de planification et d’éducation familiale (CPEF). On vous offrira une session de soutien psychologique (optionnelle si vous êtes majeure) et un certificat médical. Certaines cliniques vous demanderont d'effectuer une période de "réflexion" de deux jours avant de pouvoir effectuer l'avortement (la loi n'est pas très claire sur le sujet), mais la période d'une semaine de réflexion a été supprimée en janvier 2016. Le processus pourra être accéléré si vous êtes proche de la limite des 12 semaines de grossesse. Lorsque vous recherchez des informations sur l'avortement en ligne, faites bien attention de consulter les sites gouvernementaux officiels finissant par ".gouv.fr", car il existe de nombreux sites anti-avortement se faisant passer pour des sites officiels qui divulguent de fausses informations. http://www.ivg.social-sante.gouv.fr/ est le site internet officiel listant tous les endroits qui vous accueilleront si vous souhaitez avorter ou si vous y réfléchissez encore. Selon les témoignages, et connaissant le passé militant de ces endroits, le siège du Planning Familial (10, rue Vivienne, 75002 PARIS, 01 42 60 93 20), et l'hôpital Les Bluets (Hôpital Les Bluets - Trousseau, 6, rue Lasson,75012 PARIS), sont deux endroits sûrs, mais il en existe de nombreux autres. En général, vous pouvez y aller sans rendez-vous.
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