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Ces dix dernières années, les femmes kenyanes ont de plus en plus utilisé une contraception. En 2003, on estimait à 39,3% le taux de femmes kenyanes utilisant une forme de contraception, avec 7,5% sous pilule contraceptive, 16% utilisant des implants ou des injections, et 6,3% pratiquant l'abstinence périodique (méthode Ogino), entre autres.<ref>[http://www.infoplease.com/ipa/A0193123.html Prevalence of Contraceptive Use in Selected Countries]</ref>. Plus tard, en 2008, on estimait à 53,6% le taux de femmes kenyanes utilisant une forme de contraception moderne<ref>[http://www.cecinfo.org/country-by-country-information/status-availability-database/countries/kenya/ EC Status and Availability: Kenya]</ref>. Plus récemment, en 2015, on estimait que 57,4% de femmes kenyanes (mariées/en union et en âge de procréer) utilisaient une forme de contraception, incluant les méthodes traditionnelles, et que 18,5% avaient des besoins non satisfaits de planification familiale. Les formes les plus courantes de contraception étaient les injections (28,1%), les implants (10,8%), la pilule (8.6%) et les DIU (stérilet) (3,5%). L'utilisation du préservatif était très bas (1,9%)<ref>[http://www.un.org/en/development/desa/population/publications/pdf/family/trendsContraceptiveUse2015Report.pdf Trends in Contraceptive Use 2015]</ref>. | Ces dix dernières années, les femmes kenyanes ont de plus en plus utilisé une contraception. En 2003, on estimait à 39,3% le taux de femmes kenyanes utilisant une forme de contraception, avec 7,5% sous pilule contraceptive, 16% utilisant des implants ou des injections, et 6,3% pratiquant l'abstinence périodique (méthode Ogino), entre autres.<ref>[http://www.infoplease.com/ipa/A0193123.html Prevalence of Contraceptive Use in Selected Countries]</ref>. Plus tard, en 2008, on estimait à 53,6% le taux de femmes kenyanes utilisant une forme de contraception moderne<ref>[http://www.cecinfo.org/country-by-country-information/status-availability-database/countries/kenya/ EC Status and Availability: Kenya]</ref>. Plus récemment, en 2015, on estimait que 57,4% de femmes kenyanes (mariées/en union et en âge de procréer) utilisaient une forme de contraception, incluant les méthodes traditionnelles, et que 18,5% avaient des besoins non satisfaits de planification familiale. Les formes les plus courantes de contraception étaient les injections (28,1%), les implants (10,8%), la pilule (8.6%) et les DIU (stérilet) (3,5%). L'utilisation du préservatif était très bas (1,9%)<ref>[http://www.un.org/en/development/desa/population/publications/pdf/family/trendsContraceptiveUse2015Report.pdf Trends in Contraceptive Use 2015]</ref>. | ||
Traditionnellement, les hommes ont toujours joué un grand rôle dans la planification familiale. Il est possible que les maris aient refusé l'utilisation de contraceptifs, ce qui fait que les pilules contraceptives (que les femmes devaient prendre tous les jours et étaient visibles), n'étaient pas une méthode sûre.<ref>[http://www.unfpa.org/news/family-planning-kenya-not-women-only Family Planning in Kenya: Not For Women Only]</ref>. Ces dernières années, le gouvernement kenyan publia de nouvelles recommandations concernant la planification familiale et l'utilisation de contraceptifs. Selon celles-ci, les travailleurs de santé locaux peuvent effectuer des injections de contraceptifs sur les femmes, et proposer plus d'activités pour promouvoir la contraception et éduquer la population.<ref>[http://www.theeastafrican.co.ke/news/More-women-Kenya-using-birth-control-/-/2558/2704266/-/42iy6j/-/index.html More women in Kenya using birth control as counties drum up support]</ref> | |||
Ce qui eut pour conséquence de faire augmenter le taux d'utilisation de contraceptifs. Les femmes appréciaient le fait que, grâce aux implants ou aux injections, elles n'avaient pas à se rappeler de prendre un comprimé chaque jour, et elles pouvaient aussi recevoir le traitement discrètement sans que leurs maris soient impliqués ou, dans certains, sans que leurs maris le sachent. Ces dernières années, les femmes pauvres des centres urbains ont beaucoup augmenté leur utilisation de contraceptifs.<ref>[http://www.nation.co.ke/lifestyle/DN2/Use-of-contraceptives-on-the-rise-among-Kenya-s-urban-poor/957860-3050450-mtejyi/index.html Use of contraceptives on the rise among Kenya’s urban poo]</ref>. Cependant, les travailleurs sociaux pensent toujours qu'il reste beaucoup de travail à faire. Les femmes des régions plus rurales ou isolées ont un taux très bas d'utilisation de la contraception (par exemple, seulement 2% de femmes des régions de Mandera et Wajir utilisent une forme de contraception).<ref>[http://www.theeastafrican.co.ke/news/More-women-Kenya-using-birth-control-/-/2558/2704266/-/42iy6j/-/index.html More women in Kenya using birth control as counties drum up support]</ref> | |||
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